AG Òc-Bi 16/03/2024 St Paul les Dax (40) Réservez la date

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Pour que vivent nos langues

Tous à Paris le 30 novembre

Signez la pétition en cliquant sur ce lien.

Mobilisation Générale Pour Que Vivent Nos Langues

Òc-bi a réservé des places de train au départ de Bordeaux. N'hésitez pas à nous contacter.

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Collectif Pour Que Vivent Nos Langues a lancé cette pétition adressée à Jean-Michel Blanquer (Ministre de l'éducation nationale)

Nos langues, ce sont l’occitan-langue d’oc, le basque, le breton, le catalan, le corse, le flamand occidental, l'allemand standard et dialectal alsacien et mosellan, le savoyard (arpitan-francoprovençal), les langues d'Oïl, les créoles et les langues autochtones des territoires des Outre-Mer. Toutes résistent en France pour ne pas disparaître car elles figurent toutes à l’inventaire des « langues menacées de disparition » établi par l’Unesco. Malgré l’élan mondial pour que biodiversité naturelle et biodiversité culturelle soient enfin considérées et préservées, malgré les textes internationaux qui régissent les droits de l’Homme et les droits des peuples, l’État français, en dépit de multiples condamnations par l’ONU, continue son œuvre de destruction du patrimoine immatériel millénaire que sont nos langues et nos cultures.

Au point de faiblesse qu’elles ont aujourd’hui atteint, c’est leur survie dont il est question. Les populations concernées sont attachées à la sauvegarde du patrimoine linguistique et culturel de leurs territoires. Cependant les efforts de nombreux militants, parents d'élèves et enseignants de l’enseignement public, de l’enseignement associatif et de l'enseignement catholique ainsi que des élus et bénévoles qui forment un réseau dense et actif, ne peuvent suffire face à la mauvaise volonté de l’État. Il n’existe en France aucune volonté réelle, derrière des apparences et des discours convenus, de la part des pouvoirs politiques qui se succèdent à la tête de l’État, de mettre en place de véritables politiques linguistiques efficaces.

La situation de l'enseignement, vecteur essentiel de la transmission et de la vitalité de nos langues, est emblématique de cette mauvaise volonté. La loi dispose que « les langues et cultures régionales appartenant au patrimoine de la France, leur enseignement est favorisé ... ». Nous constatons que non seulement cette loi et les conventions signées par l’État ne sont pas respectées, mais que les différentes formes d’enseignement (optionnelle, bilingue et immersive) sont mises à mal par la politique de l’actuel ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Encore plus que celle de ses prédécesseurs, sa politique conduit à accélérer le déclin de nos langues comme le montrent sa récente réforme du baccalauréat, et ses déclarations au Sénat le 21 mai dernier contre l’enseignement par immersion.

Les attaques contre l'enseignement de nos langues sont nombreuses.

La réforme des enseignements en lycée et de l’organisation du baccalauréat a des conséquences terribles pour toutes les filières de langues régionales, comme le prouvent les remontées de terrain montrant partout une chute dramatique des effectifs d’élèves inscrits en langues régionales.

Le discours officiel, ministre et recteurs en tête, présente cette réforme comme une « avancée » qui « conforte » et « valorise » ces langues et leur enseignement. En réalité elle les fragilise et les dévalorise, elle les prive de toute attractivité par la suppression de possibilités, par la mise en concurrence et par le jeu de coefficients ridicules pour la forme d’enseignement la plus répandue. Les chutes d’effectifs atteignent jusque 70% dans certaines classes de lycée ! C’est le règne du double langage qui continue au sein du Ministère de l’Éducation nationale, d’autant plus que les moyens financiers et humains sont toujours aussi insuffisants pour répondre aux besoins, particulièrement sur certains territoires.

Nous déplorons le refus de toute nouvelle mesure significative en faveur de nos langues dans la loi « pour une école de la confiance » malgré la nécessité d’élargir l’offre d’enseignement de nos langues et les propositions pertinentes de députés et sénateurs.

Nous rappelons que l’enseignement immersif est d'usage courant en Europe et dans le monde pour la sauvegarde de langues menacées par une langue dominante : pour le français au Québec (vis à vis de l’anglais), pour le basque ou le catalan en Espagne (vis à vis du castillan), pour le gallois en Grande Bretagne (vis à vis de l’anglais), pour l’allemand en Belgique germanophone, etc… Il s'agit d'une pratique reconnue pour l’enseignement de nos langues en France, depuis de nombreuses années dans le secteur de l’enseignement associatif avec des expérimentations prometteuses dans l’enseignement public, pour le catalan, en Corse et au Pays basque. Alors que l’urgence devrait être de permettre d’étendre ces méthodes immersives efficaces à l'école publique et dans les écoles privées, selon la déclaration de M. Jean-Michel Blanquer devant le Sénat, tout cela doit disparaître !

Or, ce qui est en jeu, c'est l'existence-même du patrimoine culturel que nous portons, en Corse, en Bretagne, en Alsace et Moselle, en Catalogne, en Flandre, en Savoie, au Pays basque, dans l'ensemble occitan et dans bien d'autres régions françaises attachées à leurs particularités culturelles et linguistiques.

Nous nous sommes rassemblés pour que, au Parlement Européen, à l’Assemblée nationale et au Sénat, dans les Collectivités, villes et villages de nos territoires qui portent la diversité culturelle de la France et de l’Europe, un large mouvement de protestation indignée et combative se lève pour arrêter ces politiques linguicides et pour que soient enfin décidées des politiques linguistiques porteuses d’espoir pour l’avenir à l'image de ce qui se fait au Québec, au Pays de Galles ou encore dans la communauté autonome du Pays basque.

NOUS APPELONS À LA MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE CE MINISTRE DONT LA POLITIQUE CONDUIT À UN VÉRITABLE LINGUICIDE

POUR QUE VIVENT NOS LANGUES MOBILISONS-NOUS !

RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE

SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 À 11 HEURES

Le Collectif "Pour Que Vivent Nos Langues"

Premiers Signataires :

Aliance Culturèla Arpitana ;

Association Alsace - Jùnge Fer's Elsàssische (AJFE) ;

Association des Professeurs de Langues Vivantes (APLV) ;

Association des Enseignants de Gallo ;

Association des Enseignants de Savoyard / Francoprovençal ;

Association des Parents d'élèves de l'Enseignement Public en Alsace (APEPA) ;

Association pour l’Enseignement de la Langue d'Oc Provence-Alpes-Côte d’Azur (AELOC/FELCO) ;

Association pour le Bilinguisme en Classe dès la Maternelle - A.B.C.M. Zweisprachigkeit ;

Association pour le bilinguisme français-occitan dans l’enseignement public (ÒC-BI) ;

Association des Professeurs de Langue Bretonne dans l'enseignement public en Île de France (APLB KBDP) ;

Associu di l'Insignanti di/in Lingua è Cultura Corsa ;

Bak e Brezhoneg, lycéens Diwan Carhaix ;

Bressola ;

Centre Régional des Enseignants d'Occitan (CREO/FELCO) de l'académie de Toulouse ;

Centre Régional des Enseignants d'Occitan (CREO/FELCO) Lengadòc ;

Confederacion Calandreta ;

Congrès permanent de la langue occitane ;

Conseil International du Francoprovençal ;

Div yezh Breizh ;

Diwan ;

European language Equality Network (ELEN) – Réseau Européen pour l'Égalité des Langues ;

Eltern Alsace, Association des parents d'élèves de l'enseignement bilingue ;

Eskolim, Fédération des réseaux d’écoles associatives laïques immersives ;

Esquiròt ;

Euskal Konfederazioa ;

Fédération Alsace bilingue - Verband zweisprachiges Elsass

Fédération des Enseignants de Langue et Culture d'Oc (FELCO) ;

Fédération pour les langues régionales dans l'enseignement public (FLAREP) ;

Felibrige ;

Fonds International pour la Langue Alsacienne ;

Forum d'Oc ;

K.L.T. (Kerne - Leon - Treger), fédération des associations bretonnes du Pays de Morlaix ;

Institut d'Estudis Occitans ;

Kelennomp !, Association des enseignants de et en langue bretonne ;

Kevre Breizh, Coordination des associations culturelles de Bretagne ;

Mission Bretonne d'Île de France ; Ti Ar Vretoned

Parlemu Corsu ;

Practicalingua ;

Seaska ;

Parlementaires à l'origine de la pétition :

François Alfonsi, député européen, auteur du Rapport sur les langues menacées de disparition et la diversité linguistique au sein de l'Union Européenne ;

Paul Molac, député du Morbihan, Président du groupe d'études "Langues et Cultures Régionales" à l'Assemblée Nationale ; Pour toute information à ce sujet, veuillez envoyer un courriel à l'adresse : pour.que.vivent.nos.langues@gmail.com

Tous à Paris le 30 novembre

Signez la pétition en cliquant sur ce lien.

Mobilisation Générale Pour Que Vivent Nos Langues

Òc-bi a réservé des places de train au départ de Bordeaux. N'hésitez pas à nous contacter.

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Collectif Pour Que Vivent Nos Langues a lancé cette pétition adressée à Jean-Michel Blanquer (Ministre de l'éducation nationale)

Nos langues, ce sont l’occitan-langue d’oc, le basque, le breton, le catalan, le corse, le flamand occidental, l'allemand standard et dialectal alsacien et mosellan, le savoyard (arpitan-francoprovençal), les langues d'Oïl, les créoles et les langues autochtones des territoires des Outre-Mer. Toutes résistent en France pour ne pas disparaître car elles figurent toutes à l’inventaire des « langues menacées de disparition » établi par l’Unesco. Malgré l’élan mondial pour que biodiversité naturelle et biodiversité culturelle soient enfin considérées et préservées, malgré les textes internationaux qui régissent les droits de l’Homme et les droits des peuples, l’État français, en dépit de multiples condamnations par l’ONU, continue son œuvre de destruction du patrimoine immatériel millénaire que sont nos langues et nos cultures.

Au point de faiblesse qu’elles ont aujourd’hui atteint, c’est leur survie dont il est question. Les populations concernées sont attachées à la sauvegarde du patrimoine linguistique et culturel de leurs territoires. Cependant les efforts de nombreux militants, parents d'élèves et enseignants de l’enseignement public, de l’enseignement associatif et de l'enseignement catholique ainsi que des élus et bénévoles qui forment un réseau dense et actif, ne peuvent suffire face à la mauvaise volonté de l’État. Il n’existe en France aucune volonté réelle, derrière des apparences et des discours convenus, de la part des pouvoirs politiques qui se succèdent à la tête de l’État, de mettre en place de véritables politiques linguistiques efficaces.

La situation de l'enseignement, vecteur essentiel de la transmission et de la vitalité de nos langues, est emblématique de cette mauvaise volonté. La loi dispose que « les langues et cultures régionales appartenant au patrimoine de la France, leur enseignement est favorisé ... ». Nous constatons que non seulement cette loi et les conventions signées par l’État ne sont pas respectées, mais que les différentes formes d’enseignement (optionnelle, bilingue et immersive) sont mises à mal par la politique de l’actuel ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Encore plus que celle de ses prédécesseurs, sa politique conduit à accélérer le déclin de nos langues comme le montrent sa récente réforme du baccalauréat, et ses déclarations au Sénat le 21 mai dernier contre l’enseignement par immersion.

Les attaques contre l'enseignement de nos langues sont nombreuses.

La réforme des enseignements en lycée et de l’organisation du baccalauréat a des conséquences terribles pour toutes les filières de langues régionales, comme le prouvent les remontées de terrain montrant partout une chute dramatique des effectifs d’élèves inscrits en langues régionales.

Le discours officiel, ministre et recteurs en tête, présente cette réforme comme une « avancée » qui « conforte » et « valorise » ces langues et leur enseignement. En réalité elle les fragilise et les dévalorise, elle les prive de toute attractivité par la suppression de possibilités, par la mise en concurrence et par le jeu de coefficients ridicules pour la forme d’enseignement la plus répandue. Les chutes d’effectifs atteignent jusque 70% dans certaines classes de lycée ! C’est le règne du double langage qui continue au sein du Ministère de l’Éducation nationale, d’autant plus que les moyens financiers et humains sont toujours aussi insuffisants pour répondre aux besoins, particulièrement sur certains territoires.

Nous déplorons le refus de toute nouvelle mesure significative en faveur de nos langues dans la loi « pour une école de la confiance » malgré la nécessité d’élargir l’offre d’enseignement de nos langues et les propositions pertinentes de députés et sénateurs.

Nous rappelons que l’enseignement immersif est d'usage courant en Europe et dans le monde pour la sauvegarde de langues menacées par une langue dominante : pour le français au Québec (vis à vis de l’anglais), pour le basque ou le catalan en Espagne (vis à vis du castillan), pour le gallois en Grande Bretagne (vis à vis de l’anglais), pour l’allemand en Belgique germanophone, etc… Il s'agit d'une pratique reconnue pour l’enseignement de nos langues en France, depuis de nombreuses années dans le secteur de l’enseignement associatif avec des expérimentations prometteuses dans l’enseignement public, pour le catalan, en Corse et au Pays basque. Alors que l’urgence devrait être de permettre d’étendre ces méthodes immersives efficaces à l'école publique et dans les écoles privées, selon la déclaration de M. Jean-Michel Blanquer devant le Sénat, tout cela doit disparaître !

Or, ce qui est en jeu, c'est l'existence-même du patrimoine culturel que nous portons, en Corse, en Bretagne, en Alsace et Moselle, en Catalogne, en Flandre, en Savoie, au Pays basque, dans l'ensemble occitan et dans bien d'autres régions françaises attachées à leurs particularités culturelles et linguistiques.

Nous nous sommes rassemblés pour que, au Parlement Européen, à l’Assemblée nationale et au Sénat, dans les Collectivités, villes et villages de nos territoires qui portent la diversité culturelle de la France et de l’Europe, un large mouvement de protestation indignée et combative se lève pour arrêter ces politiques linguicides et pour que soient enfin décidées des politiques linguistiques porteuses d’espoir pour l’avenir à l'image de ce qui se fait au Québec, au Pays de Galles ou encore dans la communauté autonome du Pays basque.

NOUS APPELONS À LA MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE CE MINISTRE DONT LA POLITIQUE CONDUIT À UN VÉRITABLE LINGUICIDE

POUR QUE VIVENT NOS LANGUES MOBILISONS-NOUS !

RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE

SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 À 11 HEURES

Le Collectif "Pour Que Vivent Nos Langues"

Premiers Signataires :

Aliance Culturèla Arpitana ;

Association Alsace - Jùnge Fer's Elsàssische (AJFE) ;

Association des Professeurs de Langues Vivantes (APLV) ;

Association des Enseignants de Gallo ;

Association des Enseignants de Savoyard / Francoprovençal ;

Association des Parents d'élèves de l'Enseignement Public en Alsace (APEPA) ;

Association pour l’Enseignement de la Langue d'Oc Provence-Alpes-Côte d’Azur (AELOC/FELCO) ;

Association pour le Bilinguisme en Classe dès la Maternelle - A.B.C.M. Zweisprachigkeit ;

Association pour le bilinguisme français-occitan dans l’enseignement public (ÒC-BI) ;

Association des Professeurs de Langue Bretonne dans l'enseignement public en Île de France (APLB KBDP) ;

Associu di l'Insignanti di/in Lingua è Cultura Corsa ;

Bak e Brezhoneg, lycéens Diwan Carhaix ;

Bressola ;

Centre Régional des Enseignants d'Occitan (CREO/FELCO) de l'académie de Toulouse ;

Centre Régional des Enseignants d'Occitan (CREO/FELCO) Lengadòc ;

Confederacion Calandreta ;

Congrès permanent de la langue occitane ;

Conseil International du Francoprovençal ;

Div yezh Breizh ;

Diwan ;

European language Equality Network (ELEN) – Réseau Européen pour l'Égalité des Langues ;

Eltern Alsace, Association des parents d'élèves de l'enseignement bilingue ;

Eskolim, Fédération des réseaux d’écoles associatives laïques immersives ;

Esquiròt ;

Euskal Konfederazioa ;

Fédération Alsace bilingue - Verband zweisprachiges Elsass

Fédération des Enseignants de Langue et Culture d'Oc (FELCO) ;

Fédération pour les langues régionales dans l'enseignement public (FLAREP) ;

Felibrige ;

Fonds International pour la Langue Alsacienne ;

Forum d'Oc ;

K.L.T. (Kerne - Leon - Treger), fédération des associations bretonnes du Pays de Morlaix ;

Institut d'Estudis Occitans ;

Kelennomp !, Association des enseignants de et en langue bretonne ;

Kevre Breizh, Coordination des associations culturelles de Bretagne ;

Mission Bretonne d'Île de France ; Ti Ar Vretoned

Parlemu Corsu ;

Practicalingua ;

Seaska ;

Parlementaires à l'origine de la pétition :

François Alfonsi, député européen, auteur du Rapport sur les langues menacées de disparition et la diversité linguistique au sein de l'Union Européenne ;

Paul Molac, député du Morbihan, Président du groupe d'études "Langues et Cultures Régionales" à l'Assemblée Nationale ; Pour toute information à ce sujet, veuillez envoyer un courriel à l'adresse : pour.que.vivent.nos.langues@gmail.com


Date de création : 01/12/2019 18:49
Catégorie : Archives - 2019
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Pétition pour la réouverture immédiate du CAP'ÒC !

Pétition pour la réouverture immédiate du CAP'ÒC !

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Mesdames, Messieurs, Amics dau monde occitan,

Merci de signer la pétition en ligne lancée par le CREO et Òc-Bi

Lien : https://chng.it/CGPNft6yPr

Au vu de ses missions primordiales pour le bon fonctionnement de l’enseignement en Occitan, nous condamnons la décision prise par CANOPE de retirer brutalement deux professeurs missionnés au  CAP'ÒC (Centre d’Animation Pédagogique en occitan) sans anticiper de continuité pédagogique. Sans personnel compétent, aguerri, expérimenté et spécialisé en Occitan, le CAP'ÒC ne peut fonctionner et l’ensemble de ses missions se retrouve mis à mal.

Doté d'une équipe extrêmement réduite, le CAP’ÒC mène des projets de grande envergure depuis vingt ans. C’est un outil indispensable pour tous les enseignants d'occitan de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie, qu'ils enseignent en primaire ou en secondaire :

-           Il participe à la diffusion de la langue occitane dans la scolarité de l’élève et dans sa famille

-          Il assure la création collaborative et la production d'ouvrages pédagogiques, d'albums jeunesse, de littérature jeunesse, de mallettes pédagogiques, de manuels d’enseignement.

-          Il assume le suivi de la formation longue « Ensenhar » à destination des professeurs.

-          Il intervient dans la formation initiale, la formation continue et pendant les animations pédagogiques.

-          Il accompagne et outille les équipes enseignantes lors de l’ouverture de nouveaux cursus bilingues

-          Son centre de documentation, à Pau, est très fréquenté.

-          Il sociabilise l’occitan par la production de spectacles (Virada joen public), de projection de films (Escòla al cinema), de supports numériques (contes et albums) plébiscitées par les parents d’élèves.

CANOPE, structure nationale dont dépend le CAP’ÒC vient d'annoncer, en Comité Académique des Langues Régionale, que le recrutement de nouveau personnel qualifié prendrait au moins 6 mois : c’est inacceptable !

Cette décision met en danger tous les efforts entrepris dans le domaine du développement de l'enseignement de la langue et de la culture occitanes dans nos deux régions.

Nous, enseignants, parents d’élèves, locuteurs et sympathisants, demandons avec la plus grande force à Madame la Rectrice de l’académie de Bordeaux et à Madame la Directrice générale des services de CANOPE de réintégrer M. Hervé Couture, démis de ses fonctions, sans faute reconnue, ni sanction administrative émise afin qu'il assure la continuité d'un service public qui est indispensable à cet enseignement, et ce, aussi longtemps qu’il le faudra et tant qu'aucune autre personne qualifiée, compétente et occitanophone ne puisse assurer cette tâche.

Tu parles occitan sur les réseaux ? Nouvelle édition du concours “Crea Occat”

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Tu parles occitan sur les réseaux sociaux ? Participe au concours de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée et remporte l’un des 12 prix mis en jeu. Au total, plus de 5000€ sont à gagner !

Suite au succès rencontré par le premier concours « Langues » pour la jeunesse, l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée (EPM), rassemblant la Région Occitanie, la Catalogne et les Iles Baléares, renouvelle son initiative qui a pour but de récompenser les initiatives de jeunes qui participent à renforcer la présence de l’occitan sur les réseaux sociaux.

Peuvent participer au concours des projets existants ou des projets créés pour l’occasion, alors si le contenu que tu publies rentre dans les critères, n’hésite pas à remplir le formulaire de candidature !

De plus, cette année, les délais ont été revus afin que beaucoup puissent participer !

L’OPLO présente son « kit OCCITAN spécial collectivités »

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L’Office public de la langue occitane déploie un ensemble d’outils à destination des élu.e.s et des technicien.ne.es des collectivités locales pour développer des projets en lien avec la langue occitane.
 

Accompagner les collectivités

De plus en plus de collectivités locales s’engagent en faveur de la langue occitane : demande d’ouverture de cursus bilingues à l’école, soutien aux activités associatives, formation de personnels à la langue, valorisation du patrimoine local, programmation d’artistes en langue occitane, etc. Ces initiatives, portées par des communes, intercommunalités ou départements, s’effectuent bien souvent sans coûts supplémentaires. Elles sont fortement encouragées, tant par la Région Nouvelle-Aquitaine (une feuille de route pour les langues régionales a notamment été votée en 2021) que par la Région Occitanie (dans le cadre de son plan Cultura Viva voté en 2022).

Une enquête menée en 2020 avait d’ailleurs mis en lumière le très large soutien des habitant.e.s des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie au renforcement de la présence de l’occitan dans leur quotidien (https://www.ofici-occitan.eu/fr/les-enjeux/).  

C’est pour accompagner ces dynamiques que l’Office public de la langue occitane (OPLO), organisme public chargé de promouvoir la transmission et la visibilité de la langue occitane en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, a élaboré un « kit spécial collectivités ». Ce kit, conçu comme une boite à outils, vise à présenter l’ensemble des possibilités offertes aux collectivités pour mettre en place des projets autour de la langue occitane.

Outiller les acteurs de terrain

Concrètement, ce kit met en lumière les différentes opportunités d’intervention pour les élu.e.s ou les technicien.ne.s des collectivités. Il comprend 12 fiches thématiques qui présentent chacune les bénéfices liés à la mise en œuvre de chaque projet, les modalités étape par étapes, en identifiant les coûts potentiels. Pour chaque fiche, une page dédiée comprenant toute une série de ressources a été mise en ligne sur le site de l’OPLO.

Au-delà de l’accompagnement des collectivités, le projet vise également à outiller les acteurs de terrain lors de leurs interactions avec celles-ci. Fruit de 12 mois de concertation, il a mobilisé 9 partenaires : la Région Nouvelle-Aquitaine et la Région Occitanie, le CIRDOC-Institut occitan de cultura, le Congrès permanent de la langue occitane, l’association Oc-Bi pour l’enseignement bilingue à l’école publique, la con-fédération des Calandretas, l’Institut d’Etudes Occitanes et les deux Centres de formation professionnelle en occitan (CFPO) de Béziers et de Pau.  Des personnes ressources ont en outre été identifiées pour orienter les demandes d’accompagnement.

Tous les contenus ont été testés auprès d’élu.e.s et de technicien.ne.s de collectivités.

Ce kit sera progressivement déployé sur l’ensemble du territoire des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Il sera notamment utilisé par les services de l’OPLO et de ses tutelles lors des rencontres à venir, diffusé auprès des partenaires associatifs et mis à disposition sur différents points de diffusion du territoire

L’OPLO présente « Occitània BOX », le 1er escape game pédagogique autour de la langue occitane à destination des lycéen.ne.s

L’Office public de la langue occitane met à disposition des 635 établissements de la zone occitanophone de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie un escape game pédagogique autour de la langue occitane.

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Sensibiliser les élèves à leur « occitanité » et à la diversité linguistique

L’Occitània Box est un jeu collaboratif à visée pédagogique : autour d’un scénario de science-fiction, les élèves sont invités à résoudre différentes énigmes. Un scénario de science-fiction a été imaginé pour sensibiliser les élèves à « l’occitanité » de leur territoire et à l’importance de la diversité linguistique.

Le synopsis ? Un vaisseau spatial d’aliens débarque au-dessus du lycée et tente d’entrer en contact avec un groupe de lycéen.ne.s. Leur mission : rétablir le dialogue avec les Humain.e.s, dont ils ne parlent que la langue que les habitant.e.s d’ici leur ont apprise il y a plus d’un siècle lors de leur dernier passage sur Terre (l’occitan donc), et préserver la diversité linguistique de l’Univers.

Le jeu, découpé en deux parties jouables de manière indépendante en 45 minutes chacune, est utilisable en classe (dans le cadre d’un projet pédagogique) ou sur le temps périscolaire.

Accompagner les enseignant.e.s d’occitan dans le recrutement et la sensibilisation des élèves

La question des représentations de la langue occitane est primordiale pour en assurer sa transmission. Depuis l’an dernier, l’option occitan a été revalorisée au baccalauréat. Pour autant, le nombre de jeunes qui apprennent l’occitan au lycée ne progresse toujours pas suffisamment pour lever le danger réel qui pèse sur la transmission de la langue (toujours considérée comme en « grand danger de disparition » par l’UNESCO). 

En 2021, l’OPLO s’était engagé dans un « plan d’action lycée pour la langue occitane » autour de trois objectifs : proposer des ressources innovantes aux élèves qui suivent déjà un enseignement en occitan, sensibiliser les autres aux bénéfices de son apprentissage et valoriser les « bonnes pratiques » mises en place dans les établissements.

Ce projet, qui s’adresse en priorité aux lycéen.ne.s de seconde et aux collégien.ne.s de 3e, s’intègre dans ce plan d’action. 

Concrètement, la boîte de jeu sera mise à la disposition des chef.fe.s d’établissement et des enseignant.e.s dès cette rentrée scolaire. Des lieux de dépôt permettront de couvrir les académies de Bordeaux, Limoges, Montpellier ou Toulouse.

Lors de la remise du jeu, l’OPLO mettra également à la disposition des établissements un kit de communication à utiliser dans l’établissement : affiches, fiches d’inscription, livret d’accompagnement, etc.

A noter que le jeu est livré avec une application dédiée permettant de valider les réponses et de progresser dans la résolution des énigmes.

Kit collectivités // FICHE 1b : Développer l’enseignement renforcé

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Dans le cadre de l’édition de son kit à destination des acteurs des collectivités locales, l’OPLO publie une seconde fiche destinée à accompagner le développement de l’enseignement renforcé de l’occitan.  

L’enseignement renforcé, une modalité d’enseignement en fort développement

A la différence de l’enseignement bilingue qui prévoit un enseignement à raison de 12h hebdomadaires en français et 12 heures hebdomadaires en occitane, l’enseignement renforcé est dispensé à raison de 3h hebdomadaires. C’est un enseignement pluridisciplinaire : l’occitan n’est pas enseigné qu’en tant que langue, mais à travers d’autres disciplines, enseignées en occitan.

L’enseignement renforcé est un dispositif propre aux écoles publiques. Il concerne tous les élèves de l’école concernée. Il est généralement préconisé pour les écoles de moins de 5 classes.

Partout sur le territoire, l’enseignement renforcé se développe, sous l’impulsion des collectivités locales notamment.

Outiller les collectivités volontaires

C’est justement pour outiller les collectivités volontaires que l’OPLO publie cette fiche. Elle sera intégrée dans un « kit collectivités » qui sera utilisé lors des différentes rencontres avec les élu.esproposé en dépôt à plusieurs endroits stratégiques du territoire interrégional et envoyé, sur demande, aux acteurs et militant.es de terrain

BOURSE D’ÉTUDES « ENSENHAR Etudiant.e » – Ouverture session 2023/2024

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Etudiant.e.s, vous recherchez un projet professionnel qui a du sens et un financement pour vos études ?

Devenez professeur.e bilingue français/occitan et bénéficiez de la bourse « ENSENHAR Etudiant.e » pendant toute la durée de votre formation !

Pour répondre au développement de l’enseignement bilingue français-occitan, l’Office public de la langue occitane accompagne la formation d’étudiant.e.s pour devenir enseignant.e.s dans les écoles maternelles et élémentaires (filières publiques ou filière Calandreta).

Bourse d’études « ENSENHAR Etudiant.e » : 8 000 € sur 3 ans

Filière publique :

2 000 € en L3 + 3 000 € en M1 + 3 000 € en M2

  • Licence 3 (d’occitan ou non) avec un niveau de langue A2-B1 ou pour suivre une formation linguistique permettant de l’atteindre ;
  • Master 1 ;
  • M2 MEEF (concours externe de recrutement de professeurs d’écoles – CRPE spécial).

Filière Calandreta :

2 000 € en L3 + 4 000 € en APRENE1 + 2 000 €

  • Licence 3 (d’occitan ou non) avec un niveau de langue A2-B1 ou pour suivre une formation linguistique permettant de l’atteindre ;
  • APRENE1 ;
  • Etudiant.e d’APRENE inscrit.e en M1 MEEF.

40 POSTES PAR AN EN MOYENNE SONT OUVERTS AU CRPE SPECIAL OCCITAN

(filière publique et filière Calandreta)

Télécharger le flyer

Date limite pour déposer un dossier de demande de bourse : 15 septembre 2023

Pour en savoir +, RDV sur cette page

Kit collectivités // FICHE 1 : Ouvrir un cursus bilingue

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L’OPLO lance l’édition d’un kit à destination des acteurs des collectivités locales. La première fiche de ce kit concerne l’accompagnement à l’ouverture de cursus bilingue.

Inciter les collectivités à s’engager pour l’ouverture de cursus bilingues

Avec 80% des habitant.es de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie favorables au développement d’une offre d’enseignement en occitan de la maternelle au lycée (Enquête sociolinguistique sur les représentations et usages de la langue occitane de 2020), de plus en plus d’initiatives locales voient le jour. Ces initiatives qui visent à pousser les services du ministère de l’Education nationale à ouvrir des cursus bilingues sur le territoire sont le plus souvent portées par des collectivités (des communes principalement, mais également des communautés de communes et des départements).

La complexité et la lourdeur des procédures ont pourtant parfois raison de ces initiatives. C’est pour les accompagner que l’OPLO a choisi de publier des fiches pratiques présentant toutes une série d’éléments techniques : synthèse du cadre légal, valorisation des bénéfices, formalisation des modalités pratiques, détail de l’impact budgétaire pour la collectivité, compilation des outils et ressources, témoignages et mise en relation avec des élu.es, technicien.nes, parents d’élèves… 

Accompagner les dynamiques territoriales

Une première fiche « Ouvrir un cursus bilingue » vient donc d’être publiée par l’OPLO. Elle s’adresse en priorité aux élu.es et technicien.nes des collectivités. D’autres fiches sont en cours d’édition et seront publiées tout le long de l’été, l’objectif étant de pouvoir présenter un kit complet à la rentrée de septembre 2023.

Chacune des fiches est construite en lien avec les acteurs concernés (OPLO, Oc-Bi, Régions pour les cursus bilingues par exemples).

Les kits complets seront utilisés lors des différentes rencontres avec les élu.es. Ils seront également proposés en dépôt à plusieurs endroits stratégiques du territoire interrégional et seront envoyés, sur demande, aux acteurs et militant.es de terrain

Faire rentrer l'occitan à la maison

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L'Office public de la langue occitane (OPLO), en partenariat avec l'association Oc-Bi, le CIRDOC et le Congrès permanent de la langue occitane, vient d'éditer un dépliant à l'attention des parents d'élèves.

Faire passer l’occitan de l’école à la maison, une priorité

Si la transmission de la langue occitane passe avant tout par son enseignement à l’école, la mobilisation des familles reste un enjeu qu’il appartient aux acteurs associatifs et institutionnels de relever.

Sur les 15 000 familles d’enfants qui suivent un apprentissage de l’occitan à l’école primaire en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, seule une minorité maîtrisent elles-mêmes la langue. Difficile dans ces conditions d’accompagner l’apprentissage des enfants et plus difficile encore de renforcer les usages sociaux de la langue, en dehors de l’école.

De très nombreuses ressources en occitan existent pourtant. En réalisant un document destiné à les compiler, l’OPLO souhaite associer ses partenaires pour sensibiliser les parents d’élèves.

Evénement à Toulouse le 05/07/23

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Òc-Bi recrute